libres pensees

(année 99/99) obscurité


La tristesse

Aimer, l’avais - tu compris ?

 

Le comprends- tu aujourd’hui, où l’imaginais -tu comme un
rêve,

Un fruit sans ses pépins, 
si passionné, qu’aimer semble impossible.

Aimer si fort que son regard suffit pour que tu le désires.

Chaque instant, tu ne penseras qu’à lui, des choses, des
paroles insignifiantes

 le rappelleront à
tes pensées.

Aimer, pour le moment, ce n’est qu’un rêve, l’irréel.

 

Le bonheur, l’as tu vécu ?

 

Par moment, il me suffit d’une musique, d’une chanson pour
être heureuse.

Sentir comme un soulagement, un bonheur indéfinissable,
comme si la vie venait d’apparaître ;

M’ouvrir ses pages, y plonger avec puissance, insistance et
découvrir…

Comprendre enfin, que le bonheur surgit comme le soleil,
mais s’estompe aussi rapidement, se cache puis s’enveloppe de sa couleur
grisâtre.

Le bonheur ce sont des moments inattendus, des souvenirs,
des frissons qui sont l’agrume de tes songes.

Et pour le vivre plus d’une fois, il faut s’attacher à cette
existence, se sentir renaître, toujours avec plus de réjouissance.

 

La tristesse

 

C’est toi, c’est moi.

Deux cœurs qui palpitent, se heurtent en regardant le monde
et pensent,

Pour les mêmes raisons, les mêmes considérations.

Se sentir autre que soit, être autre de ce qu’on est.

Se sentir seule au milieu de tous, de vous, mes proches.

Mais tous cela ne 
sont que notre raison, des observations, réflexions, une composition de
notre propre utopie.

 

Mais la tristesse est-ce vraiment ça ?

 

Non Barbara l’affliction c’est que tu es partie, simplement
sous le fait de croire à tes suppositions.

Ce que tu croyais ou ne considérais plus.

Pourtant ce n’était qu’une désolation, une difficulté
morale.

Une personne qui s’enferme dans un cercle de tourments, ne
peut, qu’engendrer une souffrance.

Tu vis mal car tu penses noir, c’est le sort dédié à la
faiblesse !

Puis cela devient maladif, après analyse psychologique.

Et toi ma petite sœur, tu n’étais qu’une enfant qui parlais
de la mort

comme si tu savais ce qu’elle représentait, comme si tu
avais été trépassée.

Tu vois Barbara, la peine ce sont des H qui crèvent d’une
maladie incurable, qui meurent assoiffés, de faim et bien de choses encore plus
insoutenables et cruelles.

Penses -tu qu’ils ont voulu cesser de vivre, penses- tu
qu’ils se sont battus ?

Ont-ils évoqué la résurrection ?

 

Alors ce n’est certainement pas le spleen que tu as soulagé,
mais des incertitudes nostalgiques.

L’incompréhension de l’être humain …

Toi tu ne pouvais souffrir tant, environnée de ta famille,
une ascendance présente,

Avec qui nous partagions l’amour, notre éducation, enfin
notre évolution.

Avec qui rien ne nous a manqué !

 

Désormais après signification du mot tristesse, pourrais- tu
fermer les yeux aujourd’hui ?

 

Parce que rien, de ce que tu n'as cru pénible, n’avait
l’autorisation de te supprimer du monde, de te rendre invisible à nous.

Tu es morte, partie sans aucune raison mais illusions.

Qui te touche et te sent à présent ?

Qui te voit sourire ?

Qui t’entend pleurer ?

Qui te donne la main ?

 

Il est vrai que nous nous disputions, …

Et ce que l’on peut dire, les paroles qui nous blessent sont
souvent subtiles, exposées de telle façon, qu’elles nous libèrent d’une
rivalité, d’un désaccord, notre différent.

Mais souvent nous osons parler, contester, se quereller par
cette seule preuve d’amour

Qui est de l’adoration, de la tendresse …

Ce que l’on ne peut exprimer se révèle qu’avec notre
entourage, ceux qui nous inspirent; les êtres, les plus chers à nos yeux.

MD

 

 


18/02/2013
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l’amertume de mes pensées


 
 
  
  
  
  
                                                                           

 

 
   
  

 

Une rose rouge, m’apporte les besoins

De la souffrance.

Sa couleur, je l’approuve.

 

Une rose noire, elle me guide, me suit,

Me tue, me remplace.

Sa couleur, mon double.

Le noir, ma vie, ma peur.

 

Une rose Blanche, je ne peux la supporter.

Je ne peux la comprendre.

Elle est libre, ne pense pas.

Je la définis comme une cruauté,

 l’amertume de mes pensées.

 

 

MD


18/02/2013
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Prière

 

 

Je pense à toi, souvent lorsqu’on me parle de la mort, de
suicides, de maladies incurables, tu es là, tu éveilles subitement mes
souvenirs et tu me dis, je suis là et je n’ai rien voulu de tout ça.

Ne m’oubliez pas, ne m’en voulez pas.

Pensez à moi comme vous ne l’avez jamais rêvé.

Pensez à moi si fort que vous me reverrez.

Pensez…Pensez et je me réveillerai…

 

Je pense  à toi, je
n’oublierai ton image, si belle, si jeune, si calme à en mourir.

Non ! je ne pleure pas, je te regarde, t’observe, je t’écoute
à présent me parler de la mort mais d’y penser aussi profondément, si
fortement , je ne pouvais me douter.

 

Morte de haine, de non satisfaction, morte de souffrance
sombrant ton âme, la sentir brûlé, s’estomper peu à peu.

Crevant de ne pas pouvoir dire mieux, de ne pas pouvoir
s’exprimer.

Expliquant autrefois je suis déjà morte.

Qui peut comprendre ça ?

 

Une petite fille creusant sa tombe pour des besoins
d’instants vivants, fixant, admirant l’obscurité, se meurt et savoure à coup de
cymbales une nuit parfumée de décès.

Alors se brise brutalement dans un cercueil, s’imaginant le
fermer une fois de plus et emporte avec elle, désarrois, révolte, le jour et
nous.

 

Et me dis encore ; Creuse ! Creuse ! le
profond de mon cœur et tu verras, tu comprendras , tu en sera malade à en
vomir, tu n’oseras me regarder, de peur, de honte, de regret, tu auras mal, mal
à en crever.

 

Tu ne m’a pas comprise, parce que je n’ai su crier assez
fort.

Aujourd’hui, je hurle, je hurle d’amour, de tendresse que je
n’ai plus à présent, que je ne voyais pas avant.

Qui m’entend ?désormais ?

Hurlez moi la mort ! Je vous répondrai, je vous
comprends à présent.

Regarde-moi, serre-moi dans tes bras et je serai toujours à
coté de toi, à tes cotés, nous serrons deux.

Serre-moi plus fort, encore plus fort que je te sente, que
je songe cette fois, à en mourir d’amour.

 

Je te serre Barbara, fort encore plus fort, si fort que
cette fois mon cœur pleure, pleure de ne pas t’avoir prise dans mes bras
autrefois.

Barbara, écoute-moi, je t’aime, je te porte dans mes
racines, dans mes veines, ton cœur bat en moi, arrache – moi de ton supplice,
arrache moi de ta muraille.

 

Et réponds-moi simplement, en veillant sur moi.

Donne moi ta main, terminons notre route ensemble…

 

Je t’aime, pardonne moi ma sœur…

 

MD

 


03/07/2012
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à toi ma petite sister

Lorsque ton corps a touché terre
D’un regard soucieux, au regard haïssant, soudain fixe.

Lorsque tes mains ont cessé de s’ouvrir, de toucher tout corps, toute chose,
Mes mains ont cessé d’apprivoiser la nature, la science et sans doute l’amour.

Lorsque ton cœur t’a enfermée, internée dans l’immobile, suffoquant de battements.
Eclata soudainement d‘une paralysie, d‘une souffrance, d’un martyr puis silence…
Sans même n’avoir pu, me murmurer “je dégueule ma vie’’

Mon cœur lui s’est fermé sans prendre mon âme, sans jamais prendre une seule larme, sans jamais prendre de souffrir ta hantise de la vie, de m’extérioriser afin de crever mon silence.

 

MD


16/12/2011
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