My life
divers sujets sur des souvenirs... sur ma phylosophie de penser. " l'écriture est un remède face à la révolte, l'injustice et l'intolérence"
je commence doucement...
Si c’était toi
Si c’était toi
Ce n’est pas parce que je te trouve captivante
Ce n’est pas parce que je te trouve adroite
Ce n’est pas parce que je te trouve avenante
Ce n’est pas parce que je te trouve singulière
Non ce n’est pas que je m’attache
Non ce n’est pas que j’aimerais
Non ce n’est pas mon cœur qui parle
Non ce ne sont pas mes mains qui souhaiteraient
Ce n’est pas parce que je te trouve admirable
Ce n’est pas parce que je te trouve audacieuse
Ce n’est pas parce que je te trouve charnelle
Ce n’est pas parce que je te trouve femme
Non ce n’est pas que j’imagine
Non ce n’est pas que je désirerais
Non ce n’est pas que j’ai envie
Non ce n’est pas que j’en rêverai
Puis je ne dis rien, je n’ai rien dit
Juste je te regarde, juste !
Puis je ne dirais rien, jamais mais j’espère
Juste je comprends, nous sommes juste…
10/03/2023 MD
Bonheur déséquilibré
Attendre, renoncer, partir.
Mon cœur s’est fermé,
Il n’y a plus d’importance,
Juste sourire.
On relativise, on est fort
On se dit,
Que nous vivons de belles choses.
Je minimise tout ce qui me diminue
Je ne fléchis pas, je continue
Je ne m’accable pas,
J’avance doucement,
J’observe et je me dis ;
Que ma vie,
Que mes choix sont ordinaires.
Je voulais croire, rêver
Vivre sans raisonner.
Et j’exclus simultanément
Tout ce qui pourrai m’échapper.
J’aime de plus en plus cette solitude
Elle me réconforte et elle me maintient.
Tellement de bonheur de vous voir
Mais tellement d’émotions …
Je ne sais pas si cela me fait du bien ?
Des enfants, une vie stable …
Alors je me pose cette question,
Pourquoi suis-je homosexuelle ?
Est-ce qu’un hétéro se pose ce genre de question ?
J’ai juste envie de me libérer
De ne plus y penser.
Sans regrets …
Aujourd’hui c’est l’inconnu
Difficile de dégager un passage
Bien qu’il s’ouvre distinctement.
Alors j’attends, et calmement
Ma vie commercera,
Sur les routes peut être ?
Ou ? j’y crois encore ?
J’aimerai continuer à y croire, oui !
Mais je ne délire plus.
MD 18 12 21
Confidence
Je sais que la perfection n’existe pas, je sais juste une chose
Si je pouvais choisir un chemin, ma direction m’amènerait vers toi.
Je t’ai toujours trouvé surprenante …
Si je dois parler d’un style de femme, tu es absolument celui qui m’émeut.
Autant éthiquement que physiquement …
Touchante, distinguée, subtile, captivante et tempérée.
Ces mots ne suffiront jamais pour te définir mais je voulais que tu le saches.
Tu ne peux être la femme de quelqu’un, ni sa moitié mais son cœur.
Sa tendresse, sa confidente, sans oppression.
Toi + X uni, sans servitude.
Tu es toi, aimante et donnant tellement ! sans appartenir ni dépendre de quiconque, une femme, une mère formidable.
Tu es unique, altruiste alors si tu étais … J’aimerais !
MD
14/09/21 à Toulon
Qu’on sème
Qu’on sème
Telle je suis une volige sèche
Dure et comprimée
Cassante et boisée
Sans maintien
Ne Reste que le parfum
De la sciure du bois.
Qu’on sème, qu’on s’aime
Je suis le hêtre et toi mon être
Qu’on s’aime, qu’on sème !
Une providence, pour ne plus être,
Qu’un morceau de planche.
Telle je suis tarie, toutefois je suis d’Hêtre
Mais pas de Chêne, je suis résistante
Mais pas glaciale, je ne suis pas de taille,
Si je n’ai aucun appui.
Qu’importe l’apparence …
Si on sème, on s’aime
Je ne serais plus que de bois,
J’existerais !
Besoin d’un autre corps
Afin d’être consolidée
De vivre et de sentir,
Que si on sème, c’est l’oxygène
Que nous générons !
Qu’on sème, qu’on s’aime
MD 28 112018
la force d'une mère
J’étais là, je regardais le ciel
J’en voulais à la terre entière
Je passais mon temps à penser
Que la vie me tendait un piège
Quand je pensais à toi
C’est la maladie qui me hantait
La souffrance que ton corps t’infligeait
Je restais désemparée et révoltée …
J’étais là, loin de toi
J’avais fuis le chagrin
Notre cocon s’était délabré
Je suis partie, je n’étais pas prête …
Une vie sans aucun problème
Ne connaître que le bonheur
Sans aucune question
Puis une porte s’est ouverte
Trop fragile je n’ai pu sortir
Je préférais l’illusion et guère l’évidence
Impossible d’affronter la réalité
Je suis partie, le cœur défait
Tu as enduré le deuil
La douleur saisissait ton corps
La faute d’une conclusion mentale
A failli te perdre
Tu as perdu ta fille
J’ai pensé te perdre aussi
Pour toi le sort a été un combat
Tu nous as entrouvert un autre passage
La découverte d’une autre vie
Celle que l’on veut
Avec des questions, des malchances, peut être !
Mais sans haine, simplement accepter
Et la vie continue !
L'assombrissement d’une empreinte à orner …